Règne : Animalia                                                                          Embranchement : Chordata

Classe : Reptilia                                                                            Sous classe : Lepidosauria

Ordre : Squamata                                                                        Sous ordre : Sauria

Infra ordre : Iguana                                                                     Famille : Agamidae

Sous famille : Amphibolurinae                                                  Genre : Pogona

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Pogona

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Statut de la protection :

Spécimen protégé. En annexe II de la convention de Washington.

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Description et biologie :

Le Pogona vitticeps est un lézard de taille moyenne assez massif, avec une large tête triangulaire et une rangée d'écailles épineuses le long des flancs et, surtout, sous le cou. En cas de danger, il déploie cette barbe épineuse et ouvre une large gueule pour impressionner son ennemi. Cela ne révèle pas uniquement du bluff : ces épines peuvent provoquer de graves lésions a l’œsophage d'un prédateur. La coloration type est grisâtre ou marron, avec une face ventrale gris blanc et des taches plus foncées sur le dos. Il existe des phases sélectionnées rouges, jaunes, dorées, blanches et albinos.

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D'un point de vue comportemental :

Diurne, sauf en période de canicule, l'agame barbu mène un existence terrestre et semi arboricole. Il vit en colonie hiérachisée et il est relativement peu actif, chassant plutôt à l'affut. Adapté à son environnement particulièrement dur, où la nourriture est parfois rare, c'est un omnivore opportuniste. Il consomme tous types de proies vivantes, ainsi qu'une portion majoritaire de végétaux divers.

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Répartition et biotope :

La répartition géographique de l'agame barbu est l'Australie, zone bordant le grand désert central. La présence d'une population isolée constituée d'individus plus petit que la normal a cependant été découverte au cœur  de ce dernier. Zones arides ou semi-arides.

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Température, éclairage, hygrométrie :

Cette espèce nécessite un point chaud à 45°C et un point froid à 28°C. En période nocturne, elle peut descendre à environ 22°C.

L'apport en UVA et UVB est très important pour permettre la synthétisation de la vitamine D3 nécessaire à son organisme et à la bonne calcification.

Cette espèce est désertique, il convient donc de ne pas avoir une hygrométrie excédant 50%.

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Alimentation :

Le régime est omnivore : végétaux (pissenlit, trèfles, luzerne,mangue papaye, choux, figue), granulés spécifique et proies (grillons, criquets, blattes, arachnide, teigne,souriceaux). On note des différences individuelles très marquées dans le choix des aliments. Les végétaux frais et granulés, doivent représenter au moins les 2/3 de la ration à l'âge adulte, l'inverse pour les juvéniles pour éviter les risques de troubles hépatiques.

Laisser en permanence des fragments d'os de seiche dans le terrarium. Il faut veiller à ce que le lézard s'alimente correctement et ne pas hésiter à isoler les plus faibles.

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Aménagement des installations :

Il lui faut un terrarium désertique de 120x50x50cm, avec un substrat dur sans possibilité d'être mangé (terre particulière qui devient dur après séchage dans le terra), des cachettes au sol et de nombreux perchoirs ( branches, écorces de chênes-liège).

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Reproduction :

Facile en captivité. Période de repro de deux mois conseillée. (température diurne 20° à 22°, nuit 16° environ). C'est une espèce ovipare. Les pontes comportent une vingtaine d’œufs en moyenne (jusqu'à plus de 40), déposés dans un substrat meuble légèrement humide. Durée d'incubation : 2mois à 28/30°C.

Les jeunes mesurent environ 8cm à l'éclosion. Leur croissance est extrêmement rapide (entre 1 à 2.5cm par semaine dans de bonnes conditions). Une alimentation de bonne qualité, majoritairement composée d'insectes, avec du calcium à volonté ainsi que les uv, est indispensable. Attention la taille des proies ne doit pas excéder la taille de la tête des jeunes lézards (l'indigestion de proies trop volumineuses provoque des troubles allant de la simple régurgitation à la paralysie  des pattes postérieures, voire la mort).

En cas d'élevage en groupe, il faut distribuer les repas en quantité suffisante et si possible deux fois par jour, sinon les jeunes lézards s'attaquent au pattes et à la queue de leur congénères, ce qui entraine des mutilation sévères.